Jung : Symboles et archétypes
Hiérogamie :
La hiérogamie se situe dans un cadre symbolique, souvent rituel, elle associe à l’activité sexuelle un signifiant d’ordre symbolique ou mystique.
Elle peut qualifier l’union sexuelle de principes divins, mais aussi les pratiques rituelles visant à remettre en scène ces phénomènes divins, ou simplement des relations sexuelles ritualisées, où la consommation sexuelle a valeur de symbole mystique.
Dans les traditions occultes, il peut s’agir d’un mariage indissoluble entre une entité spirituelle et une femme qu’elle a choisie. Cette entité s’engage, via un mentor qu’elle désigne, à protéger, étrenner et satisfaire aux besoins de l’élue tant qu’elle lui sera fidèle. Ces rites rapportés dans des grimoires anciens semblent encore avoir une certaine survivance dans les milieux initiés.
Le psychanalyste Carl Gustav Jung la place parmi d’autres symboles fondamentaux universels de l’humanité, dans ses ouvrages Métamorphoses de l’âme et ses symboles et Psychologie du transfert.
Puer Aeternus
ou enfant intérieur désigne la part enfantine ou infantile de l’adulte —part liée au fonctionnement primaire, instinctif de l’enfant— dans divers types de thérapies contemporaines.
Inspirée par les travaux de Carl Gustav Jung sur l’archétype de l’enfant ou Puer Aeternus, la notion d’enfant intérieur se base sur l’idée que « nous avons tous été des enfants et cet enfant vit encore en nous » d’où les tendances observées dans le psychisme de tout adulte qui sont à la fois régressives (retour à un stade enfantin) et régénératrices (visant guérison ou évolution).
Selon Jung, un archétype est une forme typique de l’inconscient collectif et un élément culturel humain qu’on retrouve exprimé de différentes façons à travers le temps et les cultures. Ainsi, pour l’archétype de l’enfant les personnages de lutins (ou gnomes, ou elfes) dans les légendes, alternativement joueurs, sages, farceurs ou cruels, en seraient des représentations typiques. L’enfant intérieur est lié au mythe interculturel du fripon.