Attrape-Rêves
Certaines personnes le savent, je rêve beaucoup.
Si j’écrivais tous mes rêves j’aurais des milliers de pages à mon actif, de quoi écrire une série de romans à n’en plus finir. J’y passerais l’autre moitié de ma vie c’est certain.
Souhaitant néanmoins garder le contact avec cette partie de moi qui est manifestement très disposée à me communiquer son contenu, et garder parallèlement un équilibre avec ma vie active de tous les jours, j’ai donc choisi d’en garder un certain nombre et de laisser mijoter les autres au fond de mon inconscient.
(J’expliquerai plus en détails ce que moi, j’entends par l’a dans un autre billet, car cette phrase peut sembler valise pour un certain nombre de personnes qui ont de la difficulté à pratiquer cette première étape de tout travail personnel et spirituel)
Mais devant une telle abondance, plusieurs se demandent comment je fais pour choisir, pour trier le plus important du moins, ce genre de question quoi!
Hé bien, à vrai dire c’est assez simple! Tout d’abord il est nécessaire de se mettre à l’écoute de soi.
En ce qui me concerne, il y a plusieurs facteurs qui m’incitent à écrire un rêve.
Tout d’abord, il y a ceux du réveil juste avant de se lever pour la journée, je ressens une sorte d’appel, une certaine insistance devant certains rêves. Un peu comme lorsqu’un enfant se place prête de vous alors que vous êtes occupé par autre chose, et tente de capter votre attention : « maman… maman… mamaaaan… »
Et parfois, un rêve peut m’interpeller en plein milieu de la nuit, provoquant mon réveil. Celui-là se montre clairement important. Mon subconscient me dit « Tiens, voici un rêve dont tu as besoin de te souvenir».
Alors je prends quelques notes sur un tableau blanc bien à vue, des mots clés qui feront que le lendemain matin en me levant ce sera la première chose que je verrai afin de l’écrire soigneusement dans mon carnet de rêves.
Et puis il y a ceux dont je me souviens par images au cours de la journée, en voyant autre chose, cela fait remonter le souvenir d’un rêve fait au cours de la nuit précédente ou même de plusieurs jours ou semaines avant. C’est flou, mais ça remonte doucement à mesure que je fais l’effort de faire des liens. Ceux-là sont plus rares.
Voilà en gros comment cela se passe pour moi.
Et bien-sûr, dès qu’un rêve me presse à me souvenir de son contenu, je m’empresse de l’écrire ou d’en écrire au moins quelques bribes, car c’est ainsi que nous arrivons à nous le remémorer, du moins la partie importante de l’information que notre subconscient veut transmettre au conscient.
Et vous comment cela se passe-t-il pour vous?
Avez-vous de la facilité ou de la difficulté à vous souvenir de vos rêves?